Bien que des paysages boisés constituent l’essentiel des représentations sociales du plateau de Chambaran, il ne saurait se réduire à cette seule composante. Le plateau de Chambaran donne l’impression d’un paysage à part, se distinguant des unités paysagères voisines par sa situation en hauteur. Ses lisières sont boisées, isibles depuis de lointains horizons donnent l’impresion d’un paysage homogène mais l’on découvre rapidement sa diversité en le pénétrant.
Le cœur du plateau, en cuvette, fait apparaître des paysages plus ouverts, vallonnés ou collinaires, composés de cultures, de prairies et de quelques vergers formant l’écrin des villages et des fermes isolées du val de la Galaure. Au nord de l’unité, les boisements sont présents mais moins dominants, offrant des paysages collinaires cultivés, dont les bourgs sont tournés vers la plaine de Bièvre, avec laquelle ils fonctionnent principalement.
Les paysages des Chambarans procurent un sentiment particulier, celui de la traversée d’une île mystérieuse habitée de légendes, renforcé par la présence remarquable de l’abbaye de Notre-Dame de Chambaran.
Les communes de l'unité paysagèreMarnans • Montfalcon • Roybon • Saint Antoine l’Abbaye • Saint-Clair-sur-Galaure • Saint-Geoirs • Saint-Pierre-de-Bressieux • Saint-Siméon-de-Bressieux • Viriville
Roybon est le bourg le plus peuplé de l’unité paysagère. Situé sur un coteau au-dessus de la vallée de la Galaure, son développement est contraint par la pente. Les principales évolutions que la commune a connues concernent donc principalement les paysages agricoles et forestiers.
1965 : Urbanisation organisée en un bourg et des fermes isolées dispersées dans la plaine de la Galaure et sur les plateaux ouverts, coupures d’urbanisation marquées entre les fermes
2020 : Faible développement du bourg : apparition de maisons groupées et de bâtiments collectifs sur le coteau, apparition d’un lotissement en continuité du bourg, des hébergements touristiques au bord du lac et de la ZAE (Zone d’Activités économiques) dans la plaine, perte des caractéristiques architecturales locales.
Apparition de nombreux bâtiments agricoles préservant les caractéristiques architecturales locales
>> Préservation de la structure historique et des coupures d’urbanisation, faible perte des caractéristiques architecturales locales, dégradation du paysage d’entrée de ville à l’ouest
1965 : Une dominance de prairies jalonnées de quelques cultures en parcelles de petites taille produisent des paysages de polyculture / polyélevage
2020 : Agrandissement des parcelles, maintien des prairies. Développement de la forêt, épaississement des boisements et ripisylves
>> Préservation de l’équilibre prairies/cultures, épaississement des boisements, fermeture des paysages
Le schéma propose la formulation d’objectifs de qualité paysagère, à vocation pédagogique, qui sont associés à des fiches pratiques PAYSAGE.
Celles-ci illustrent des principes d’aménagements possibles.
Saint-Pierre-de-Bressieux
« Sauvage et accueillant, le Parc Naturel de Chambaran, vous offre ses 300 ha et ses 40 km de chemins, d’allées et de sentiers pour vous promener en toute liberté. Partez à la découverte des quelques 180 grands animaux sauvages qui y vivent toute l’année en totale liberté. Découvrez au détour d’un vallon, au bord d’un étang, le long d’un chemin, les nombreux habitants qu’il abrite : cerfs, daims, mouflons, chevreuils, sangliers, ainsi que tous les nombreux petits animaux de la forêt. Si la pêche fait partie de vos passions, vous pouvez vous y adonner dans 4 des 6 étangs du parc (cartes de pêche en vente à l’accueil du parc) ».
Source : https://www.parcdechambaran.fr/
Brion
Au cœur du petit bourg de Brion, la vie du village s’articule autour de trois bâtiments (l’église, la mairie et l’école/salle des fêtes). L’objectif premier du projet a été le réaménagement des espaces publics du centre bourg et de la cour d’école pour répondre aux attentes de sécurisation de la voirie pour les piétons, dans une logique d’accessibilité des bâtiments publics. L’enjeu a été de conserver le caractère rural du bourg, de le rendre convivial et de l’inscrire dans un futur projet de grand verger conservatoire en réalisant des aménagements sobres et peu coûteux.