Atlas des paysages
Département de l'isère

les unités paysagères

Autrans-Méaudre-en-Vercors • Chichilianne • Corrençon-en-Vercors • Engins • Gresse-en-Vercors • Lans-en-Vercors • Rencurel • Saint-Andéol • Saint-Nizier-du-Moucherotte • Villard-de-Lans
Auberives-en-Royans • Beauvoir-en-Royans • Châtelus • Choranche • Cognin-les-Gorges • Izeron • La Rivière • Malleval-en-Vercors • Montaud • Pont-en-Royans • Presles • Rencurel • Rovon • Saint-André-en-Royans • Saint-Gervais • Saint-Pierre-de-Chérennes • Saint-Quentin-sur-Isère • Saint-Romans • Veurey-Voroize
Claix • Engins • Fontaine • Le Gua • Noyarey • Saint-Nizier-du-Moucherotte • Saint-Paul-de-Varces • Sassenage • Seyssinet-Pariset • Seyssins • Varces-Allières-et-Risset • Veurey-Voroize • Vif
Château-Bernard • Chichilianne • Clelles • Gresse-en-Vercors • Miribel-Lanchâtre • Saint-Andéol • Saint-Guillaume • Saint-Martin-de-Clelles • Saint-Michel-les-Portes

1. Les vallées-berceau et hauts plateaux du Vercors oriental

Les paysages des vallées berceau et des hauts-plateaux du Vercors proposent un « ailleurs » aux visiteurs. C’est pourtant bien ancrés dans les réalités territoriales de cette partie du massif du Vercors que vivent ses habitants, qui considèrent que l’ « ailleurs, c’est ici ».

Quoi qu’il en soit, il s’agit du sentiment que procurent les plaines d’altitude perchées à plus de 1 000 mètres d’altitude, dont les paysages sont comme contenus dans des berceaux fermés. Les hauts plateaux, partie sud de l’unité, procurent également un sentiment d’ailleurs par leur éloignement des lieux fréquentés et par la présence de la Réserve naturelle des Hauts Plateaux du Vercors (un espace protégé et « sanctuarisé » depuis 1985).

Partie la plus haute du massif du Vercors, les paysages de l’unité paysagère présentent la particularité d’être bordés par la longue chaîne montagneuse calcaire du Vercors, du Grand Veymont au Moucherotte, formant une grande barrière infranchissable.
Seulement deux routes relient directement l’unité paysagère à la métropole grenobloise (par Sassenage et Seyssins).

Les vastes plaines qui constituent le fond des vallées berceau sont essentiellement couvertes de prairies, support de l’activité d’élevage, qui fournit les célèbres fromages du Vercors, dont l’AOP Bleu du Vercors-Sassenage.

Les prairies des versants et les alpages permettent également les activités de loisirs et de sports d’hiver. Depuis peu, les activités s’étendent toute l’année, pour anticiper les contraintes du changement climatique auxquelles elles sont étroitement liées.

Les communes de l'unité paysagèreAutrans-Méaudre-en-Vercors • Chichilianne • Corrençon-en-Vercors • Engins • Gresse-en-Vercors • Lans-en-Vercors • Rencurel • Saint-Andéol • Saint-Nizier-du-Moucherotte • Villard-de-Lans

Développement de l’urbanisation et des équipements de loisirs

Depuis 1960 la commune de Corrençon-en-Vercors a connu de fortes évolutions paysagères, en matière d’urbanisation (bâti et équipements) et agricoles. Les boisements (forêts, haies et arbres isolés) ont fortement augmenté entre 1960 et 2000, mais depuis, leurs emprises se sont stabilisées.

 

Développement de l’urbanisation

1960 : Urbanisation concentrée en plusieurs noyaux urbains, bourg et hameaux.

2020 : Apparition de maisons individuelles et de chalets en lotissement, créant une continuité entre le bourg et les hameaux, et augmentant considérablement l’emprise urbaine. Apparition des constructions liées aux activités de loisir, estivaux et hivernaux (bâti collectif, parkings, golf, etc.)

>> Perte de lisibilité de la structure historique et consommation d’espace agricole

 

Évolution du modèle agricole

1960 : Quelques parcelles cultivées, de petite taille, mêlées aux prairies : paysages de polyculture.

2020 : Disparition des cultures, agrandissement des parcelles accueillant exclusivement des prairies.

>> Homogénéisation des paysages agraires liée au déclin de la polyculture

Développement de l’urbanisation et des équipements de loisirs

Le bourg de Lans-en-Vercors s’est fortement développé depuis les années 1960, privilégiant les constructions individuelles sous forme de lotissement. L’occupation urbaine du sol s’est multipliée par 5 en quelques années, aux dépens des terres agricoles de la plaine et des coteaux, phagocytant les hameaux situés aux alentours et occupant toute la largeur de la plaine.

 

Développement de l’urbanisation

1960 : Urbanisation concentrée en plusieurs noyaux urbains, bourg et hameaux

2020 : Apparition de maisons individuelles et de chalets en lotissement, créant une continuité entre le bourg et les hameaux, et augmentant considérablement l’emprise urbaine. Apparition des constructions liées aux activités de loisir, estivaux et hivernaux (bâti collectif, parkings, etc.)

>> Perte de lisibilité de la structure historique et consommation d’espace agricole

 

Évolution du modèle agricole

1960 : De nombreuses parcelles cultivées, de petite taille mêlées aux prairies, produisent des paysages de polyculture.

2020 : Dominance de pâtures et de prairies comprenant quelques grandes parcelles cultivées ayant subi des remembrements. Le nombre d’exploitations a diminué mais elles se sont agrandies, les paysages de polyculture se sont transformés en paysages de prairies, illustrant le modèle tourné vers la production laitière, notamment pour le bleu du Vercors et le Saint-Marcellin.

>> Homogénéisation des paysages agraires liée au déclin de la polyculture

PROPOSITIONS D’OBJECTIFS DE QUALITÉ PAYSAGÈRE

Le schéma propose la formulation d’objectifs de qualité paysagère, à vocation pédagogique, qui sont associés à des fiches pratiques PAYSAGE.

Celles-ci illustrent des principes d’aménagements possibles.

Fiche 1

Relief & Eau

Fiche 2

Couvert Végétal

Fiche 3

Agriculture

Fiche 4

Urbanisation & Architecture

Fiche 5

Équipements

Fiche 6

Perceptions

Quelques références locales...

@ CAUE de l’Isère

RÉNOVATION/EXTENSION D’UNE COOPÉRATIVE LAITIÈRE

Villard-de-Lans

Labéllisée écosite industriel, la coopérative laitière Vercors-Lait est un espace de production moderne et un point de vente directe. Le projet de rénovation globale offre une nouvelle lecture du bâtiment intégrant, derrière son bardage bois, une extension pour le magasin. La coopérative est une véritable vitrine des ressources et des savoir-faire locaux tant pour la production de fromages que pour le bois d’œuvre des forêts vercusiennes. Implanté le long de la via Vercors, le site est devenu une étape incontournable pour les cyclistes et pour tous les gourmands d’ici et d’ailleurs. Le développement de l’activité impliquait une extension de 1 020 m² en continuité des installations existantes de 1 700 m². Le projet d’extension est conçu en cohérence avec l’identité architecturale de l’écosite. L’enjeu principal du projet a été de phaser et d’optimiser les travaux, réalisés en site occupé. L’ensemble des bâtiments est réalisé en ossature bois, utilisant exclusivement du bois des Alpes et profitant de la filière locale dont la moitié du bois est issu du Vercors, séché et scié par le charpentier/scieur. Le bardage de teinte naturelle est posé verticalement en écho aux constructions voisines. La requalification de l’intégralité des façades existantes permet de réaliser une construction unitaire, d’améliorer les performances thermiques du bâti et offrir une nouvelle image à cette fruitière.

@ Lans-en-vercors.stationverte.com

LANS-EN-VERCORS STATION VERTE

Lans-en-Vercors

Station Verte est un label touristique créé en 1964 par la Fédération Française des Stations Vertes et des Villages de Neige. Une Station Verte est un territoire d’accueil au cœur des terroirs, reconnu au niveau national comme une station organisée proposant des séjours porteurs de sens, en faveur d’un tourisme nature, authentique, humain et respectueux de l’environnement. Être labellisé Station Verte c’est : partager une vision commune d’un tourisme à la fois authentique et respectueux des caractéristiques locales ; développer des initiatives durables, en faveur d’une nature respectée et préservée ; proposer une offre complète d’activités en lien avec un patrimoine naturel, culturel ou historique ; s’engager dans un tourisme de proximité à la fois humain et respectueux du territoire ; valoriser les attraits naturels du territoire. Loin des grandes stations de ski, les Villages de Neige sont des petits villages authentiques où vous pourrez pratiquer au moins 3 activités l’hiver, de niveau débutant à confirmé et encadrées par du personnel qualifié.

@ Vercors.org

MAISON DE L’INTERCOMMUNALitÉ – RéHABILITATION ET EXTENSION

Villard-de-Lans

Les élus de la Communauté de Communes du Massif du Vercors souhaitaient offrir aux habitants du plateau un même lieu regroupant différents services intercommunaux. Alliant la réhabilitation de la Maison Terrel, patrimoine local au cœur du bourg de Villard-de-Lans, et construction neuve, le projet de Maison de l’intercommunalité s’inscrit dans une démarche ambitieuse de développement durable (performance énergétique, qualité environnementale, utilisation du bois local).

  • CONCOURS D’ARCHITECTURE : Novembre 2010
  • DÉMARRAGE DU CHANTIER > LIVRAISON : Mai 2011 > Juillet 2012
  • COÛT TRAVAUX BÂTIMENT : 2 035 867 € HT
  • SURFACE : 1 320 m² SHON, 1 087 m² SU

2. Les gorges et plateaux du Vercors occidental

Le flanc ouest du massif annonce les paysages de la partie occidentale : versants abrupts boisés dominant la vallée de l’Isère, entaillés par les torrents qui ont ouvert les célèbres gorges du Vercors, notamment celles de la Bourne et du Nan. En face, les paysages des coteaux du pays de Saint-Marcellin offrent la toile de fond.

La partie occidentale du Vercors est la moins accessible en voiture, obligeant à emprunter les routes sublimes et vertigineuses des gorges abruptes, et sans doute la moins fréquentée, la moins habitée, où seulement quelques villages ponctuent le territoire.

Grand plateau couvert d’un manteau de feuillus et de résineux, ouvert par les clairières qui abritent les villages et les espaces pâturés, on y trouve la tranquillité. De plus, on y pratique des activités sportives sur des sites renommés (ski de fond, mais aussi l’escalade sur des falaises réputées (par ex Presles), le canyoning (canyon des Ecouges) , la rando, le VTT… L’ambiance de maquis reculé de l’unité renvoie à sa forte dimension mémorielle, théâtre d’épisodes tragiques célèbres de la seconde guerre mondiale.

Paysages authentiques caractérisés par des espaces reconnus pour leur naturalité faisant tous l’objet de plans de gestion.

Cette unité occidentale du Vercors constitue un accès caractéristique au massif. Les gorges de la Bourne, le village pittoresque de Pont-en-Royans et ses maisons en encorbellement et celui de Saint-André-en-Royans constituent un secteur paysager emblématique. Ce secteur plus étendu dans le département de la Drôme représente une petite partie en Isère.

Les communes de l'unité paysagèreAuberives-en-Royans • Beauvoir-en-Royans • Châtelus • Choranche • Cognin-les-Gorges • Izeron • La Rivière • Malleval-en-Vercors • Montaud • Pont-en-Royans • Presles • Rencurel • Rovon • Saint-André-en-Royans • Saint-Gervais • Saint-Pierre-de-Chérennes • Saint-Quentin-sur-Isère • Saint-Romans • Veurey-Voroize

Développement de l’urbanisation et des boisements

Le village de Montaud, situé sur les hauteurs du Vercors occidental à proximité de Grenoble, s’est développé en une cinquantaine d’années. La déprise agricole a conduit à un fort développement des boisements et à une fermeture des paysages notable.

Développement de l’urbanisation

1960 : Urbanisation concentrée en plusieurs noyaux urbains bien distincts, le bourg compact et les hameaux

2020 : Apparition de maisons individuelles dispersées et en lotissement, entre le bourg et les hameaux, à l’architecture contrastant avec l’architecture vernaculaire, souvent entourées de haies végétales opaques de végétaux à caractère urbain. Les espaces publics ont pris une connotation urbaine, plantés d’une végétation banalisante.

>> Perte de lisibilité de la structure historique et consommation d’espace agricole

 

Évolution des boisements

1960 : De nombreuses parcelles cultivées, de petite taille mêlées aux prairies, produisent des paysages diversifiés de polyculture. Un réseau dense de haies participe à la structure d’un paysage ouvert et relativement peu boisé.

2020 : Pâtures et prairies dominent l’espace agricole, comprenant quelques parcelles cultivées. Les haies se sont épaissies et parfois réunies pour former des boisements, occupant aujourd’hui la majeure partie du territoire.

>> Homogénéisation des paysages agraires et fermeture importante des paysages

Montaud : rue résidentielle dans le hameau de Berchillonne

Augmentation de l’urbanisation résidentielle et forte progression des boisements de résineux

Le hameau du Faz fait partie des hameaux éloignés des pôles urbains mais prisé par les rurbains, venant essentiellement y loger. Les évolutions de ces dernières années concernent l’urbanisation et la forêt.

 

Développement de l’urbanisation

1960 : Faible urbanisation, quelques bâtiments regroupés par exploitations constituent le hameau

2020 : Apparition de quelques maisons individuelles et d’un lotissement à l’architecture disparate, aménagement et équipement de la station de ski nordique de Presles et implantation d’hébergements touristiques (gîtes)

>> Évolution d’un paysage très peu habité vers un paysage à caractère dortoir, sans dynamique commerciale, réduction des caractéristiques locales

 

Évolution de l’agriculture

1960 : Grande étendue ouverte du plan du Faz, prairies en grandes parcelles et quelques petites parcelles de cultures

2020 : Forte diminution de la surface de prairie, disparition des parcelles cultivées et forte progression des boisements et du résineux.

>> Fermeture des paysages et banalisation des paysages agraires liées au déclin de la polyculture

PROPOSITIONS D’OBJECTIFS DE QUALITÉ PAYSAGÈRE

Le schéma propose la formulation d’objectifs de qualité paysagère, à vocation pédagogique, qui sont associés à des fiches pratiques PAYSAGE.

Celles-ci illustrent des principes d’aménagements possibles.

Fiche 1

Relief & Eau

Fiche 2

Couvert Végétal

Fiche 3

Agriculture

Fiche 4

Urbanisation & Architecture

Fiche 5

Équipements

Fiche 6

Perceptions

Quelques références locales...

@ Site de “Camp4Vercors”

CAMP4VERCORS

Malleval-en-Vercors

Le projet « CAMP4 » est initié par le Club alpin français depuis 2013. Il doit son nom au célèbre « Campground » organisé au début des années 40 dans le parc du Yosemite (USA), au pied du massif des Three Brothers. Marqué par un esprit de liberté, d’effervescence, son ambiance a attiré des grimpeurs du monde entier et marqué l’histoire de l’escalade. « Camp 4 », c’est un rassemblement autour de la pratique de l’escalade pour fédérer les jeunes (et moins jeunes…) grimpeurs, c’est une manifestation tournée vers l’échange, le partage et la convivialité une manifestation pour re(découvrir) ensemble des sites emblématiques de l’escalade sportive. L’événement se déroule sur quatre jours autour de Pont-en-Royans. Différents sites sont préconisés pour l’escalade : les falaises de Presles, la Goulandière, les petits Goulets, les grands goulets et Tamée plus au sud. En 2021 la précédente édition à mis à l’honneur le dry-tooling à Malleval-en-Vercors. La municipalité a doté une des falaises de la commune pour cette nouvelle activité. Le dry-tooling est issu de l’alpinisme : « dry » veut dire sec et « tool » outil. Il s’agit donc de grimper avec des outils sur un support sec. Cette activité, devenue un sport à part entière, consiste à grimper à l’aide de piolets et crampons sur des falaises. Un bon entraînement en toute saison pour la pratique de la cascade de glace en hiver.

@ CAUE de l’Isère

CONSTRUCTION D’UNE ÉCOLE

La Rivière

La mairie-école type Jules Ferry dans la commune de La Rivière a du faire peau neuve pour s’adapter au nouveau siècle. Des salles de classes inadaptées aux activités pédagogiques, un effectif scolaire croissant, une vétusté devenant coûteuse, alliés à la nécessité de la mise aux normes d’accessibilité pour 2015, les conditions étaient réunies pour acter la construction d’une nouvelle école. Cette commune forestière remarquée pour son écoquartier emblématique innove, une fois encore, en engageant un projet pédagogique avec les élèves qui seront associés à la démarche depuis le marquage des arbres jusqu’au chantier. Le bois communal « noble » sera utilisé en structure mais aussi en bardage.

  • COÛT TRAVAUX BÂTIMENT : 1 170 000 € HT (hors préau)
  • SURFACES : 777 m² SHON, 670 m² SHab
  • Chantier : 2010-2013
@ CAUE de l’Isère

RÉNOVATION DES ESPACES PUBLICS DU CŒUR DE BOURG

Saint-André-en-Royans

Saint-André-en-Royans est une commune soucieuse de son patrimoine architectural et de son environnement naturel exceptionnel. L’objectif du projet est de proposer un plan d’ensemble de valorisation des espaces publics du centre-village. Il s’attache à répondre aux souhaits de la commune et de ses habitants, en travaillant sur le maillage de l’espace public. Les grands objectifs tendent vers la valorisation globale du village en redonnant une cohérence toute particulière à la place du château. Une démarche tout en finesse doit être proposée.

  • DÉBUT ET FIN D’ÉTUDE : Avril 2002 > Novembre 2004
  • DÉBUT ET FIN DE CHANTIER : Janvier 2005 > Septembre 2006
  • COÛT GLOBAL : 587 000 € HT
  • SURFACE : environ 2 200 m²

3. Les balcons de la métropole Grenobloise

Le flanc est du massif du Vercors est délimité par la grande chaîne du Vercors, image patrimoniale « carte postale » du massif. Le contrefort du massif, orienté à l’est, domine la métropole grenobloise sur toute son étendue. Sur les contreforts du massif, et étagés à différentes altitudes, plusieurs replats propices à l’occupation humaine, permettant l’installation de hameaux ou de prairies, forment les balcons de la métropole grenobloise.

Aujourd’hui, ces espaces privilégiés sont fortement convoités et soumis à une forte pression urbaine, positionnés entre l’ambiance très urbaine du fond de vallée et l’intérieur du massif du Vercors, synonymes de nature préservée et de loisirs.

A l’échelle de l’unité, les plateaux de Saint-Ange et du Peuil offrent des paysages très particuliers : de vastes clairières structurées par un bocage encore bien lisible, sur une terrasse limitée par des barres rocheuses et cernée par les lisières forestières.

Les communes de l'unité paysagèreClaix • Engins • Fontaine • Le Gua • Noyarey • Saint-Nizier-du-Moucherotte • Saint-Paul-de-Varces • Sassenage • Seyssinet-Pariset • Seyssins • Varces-Allières-et-Risset • Veurey-Voroize • Vif

Développement de l’urbanisation et progression des boisements

La ville de Veurey-Voroize, située sur les berges de l’Isère au pied du Vercors, a connu un fort développement urbain des années 1960 à aujourd’hui. Elle s’est développé sur les quelques espaces des berges encore disponibles et sur le versant, gravissant le massif sur les parcelles agricoles en terrasses. Dans le même temps la déprise agricole a permis aux boisements de s’étendre sur les espaces non occupés par l’urbanisation.

 

Développement de l’urbanisation

1960 : Urbanisation concentrée en un centre-bourg au bord de l’Isère, quelques hameaux à proximité et des fermes isolées sur les pentes

> 2020 : Apparition de nombreuses maisons individuelles en lotissement et dispersées sur le territoire

>> Perte de lisibilité de la structure historique, étalement urbain, phénomène de piémont et consommation d’espace agricole

 

Évolution des motifs agricoles

1960 : De nombreuses parcelles cultivées, en terrasses de petite taille mêlées aux prairies, produisent des paysages diversifiés de polyculture

2020 : Quelques prairies subsistent, mais les boisements se sont développés sur la plupart des espaces agricoles, couvrant quasiment la totalité des versants

>> Fermeture des paysages et disparition des paysages agraires liée au déclin de la polyculture

Développement de l’urbanisation et progression des boisements

La ville de Seyssins, dominant les berges du Drac aux pieds du Vercors, a connu un fort développement urbain des années 1960 à aujourd’hui. Elle a développé son tissu résidentiel et économique (Zones d’Activités Économiques) sur les quelques espaces des berges encore disponibles et sur le versant, gravissant le massif sur les parcelles agricoles en terrasses. Dans le même temps la déprise agricole a permis aux boisements de s’étendre sur les espaces non occupés par l’urbanisation.

 

Développement de l’urbanisation

1960 : Urbanisation concentrée en un centre-bourg et des hameaux sur les pentes

2020 : Apparition de nombreuses maisons individuelles en lotissement et dispersées sur le territoire, ayant transformé les paysages ruraux des hameaux en paysages périurbains

>> Perte de lisibilité de la structure historique, étalement urbain, phénomène de piémont et consommation d’espace agricole

 

Évolution des motifs agricoles

1960 : De nombreuses parcelles cultivées, en terrasses de petite taille mêlées aux prairies, produisent des paysages diversifiés de polyculture

2020 : Quelques prairies subsistent, mais les boisements se sont développés sur la plupart des espaces agricoles, couvrant quasiment la totalité des versants

>> Fermeture des paysages et forte diminution des paysages agraires liée au déclin de la polyculture

PROPOSITIONS D’OBJECTIFS DE QUALITÉ PAYSAGÈRE

Le schéma propose la formulation d’objectifs de qualité paysagère, à vocation pédagogique, qui sont associés à des fiches pratiques PAYSAGE.

Celles-ci illustrent des principes d’aménagements possibles.

Fiche 1

Relief & Eau

Fiche 2

Couvert Végétal

Fiche 3

Agriculture

Fiche 4

Urbanisation & Architecture

Fiche 5

Équipements

Fiche 6

Perceptions

Quelques références locales...

@ Site CAUE Isère

Gymnase Fleming : bâtiment basse consommation

Sassenage

L’ancien gymnase datait des années 1970. Des problèmes de coût de fonctionnement et la capacité d’une unique salle, non adaptée aux pratiques sportives évolutives du collège voisin et des associations, ont conduit à la création d’un nouveau bâtiment. Dans un souci de démarche environnementale, la maîtrise d’ouvrage souhaite, d’une part, repositionner cet équipement en lien plus direct avec l’espace urbain et ses habitants, tout en travaillant sur le site de l’existant ; et, d’autre part, mettre l’accent sur la performance énergétique, premier projet BBC du maître d’ouvrage, par anticipation sur la prochaine réglementation thermique à venir.

Caractéristiques
  • ÉTUDES : Juillet 2009 > Juillet 2010
  • CHANTIER : Décembre 2010 > Octobre 2012
  • COÛT TRAVAUX BÂTIMENT : 4 100 000 € HT
  • SURFACE : 2 886 m² SHON, 2 602 m² SU
  • PERFORMANCES ÉNERGÉTIQUES : 77 kWh/m²/an
  • MAÎTRISE D’OUVRAGE : Syndicat Intercommunal de la Rive Gauche du Drac.

MAÎTRISE D’ŒUVRE : R2K Architectes, CTG (Structure béton), Anglade (Structure bois), L’Ingénierie Climatique (Fluides), LASA (Acoustique), PE2C (Économiste), Inddigo (HQE), Sinequanon (VRD, Espaces verts).

@ site de A team architectes

PROJET D’ÉCOLE LOGEMENTS ET JARDINS

Claix

À Claix, un projet mixte a vu le jour autour de la création d’une école. 44 logements sont répartis sur 3 bâtiments. L’une des particularités du site est d’être en pente et l’objectif est de tirer parti de cette complexité pour proposer un projet architectural adapté et qualitatif. Une attention particulière est apportée aux espaces extérieurs et au milieu préexistant.

Les principaux principes d’aménagements paysagers sont : un maillage piéton hiérarchisé et apaisé ; une valorisation et conservation d’une partie du patrimoine arboré et végétal existant ; la réintroduction d’une palette végétale riche favorisant la biodiversité et s’inspirant des essences présentes sur le site ; un projet qui se structure autour de la gestion des eaux pluviales ; une déclinaison de micro lieux d’usages.

Caractéristiques
  • Surface : 4 700 0m² dont 1 300 m² d’école.
  • MAÎTRISE D’OUVRAGE : Salifaf – OGEC école St-Pierre
  • MAÎTRISE D’ŒUVRE : TEAM (architecte QEBU), IDE DE
  • PROJET (économie), CTG (structure), COTIB (fluides, HQE logements), CIPAVEM (fluides, HQE école), H2MPC (paysage), H2MPC (VRD logements), DMI (VRD école)
@ Site CAUE Isère

Quartier des Echalières et le parc des Cordées

Veurey-Voroize

Veurey-Voroize conserve ses caractéristiques de village patrimonial péri-urbain, à la lisière de la métropole grenobloise tout en affirmant l’ambition de réfléchir sur les modes d’habiter des secteurs en pleine expansion au sein de la commune. Dotée d’équipements et composée majoritairement de maisons individuelles, l’attractivité de la commune se confronte rapidement à une carence de l’offre de logements plus diversifiés. Tout en limitant la consommation foncière sur son territoire elle va élaborer un programme de développement de l’habitat sur trois sites communaux dont une opération singulière qui rattache un quartier isolé des années 80 au centre-village historique, dans un contexte contraint par les aléas.

Caractéristiques
  • LES ÉCHALIÈRES :
  • Études : 2010 – 2011 /Chantier : 2012 / 2013
  • Surface 1 744 m² SP / coût travaux :1 466 € HT /m² SHab
  • LE PARC DES CORDÉES : Chantier : 2014
  • Montant des études : 43 000 € HT
  • Coûts travaux : 690 000 € HT
  • Surface : 1,7 HA
  • MAÎTRISE D’OUVRAGE : Grenoble Habitat
  • MAÎTRISE D’ŒUVRE : épode aménagement, Antoine d’Argentré

4. Les vallées cachées de la chaîne du Vercors

Les balcons du Vercors Trièves forment un territoire à caractère rural et éloigné des pôles urbains. L’unité paysagère est comprise entre le flanc oriental du massif du Vercors et ses montagnes « répliques », situées côté est, et borde les unités de la vallée du Drac et du cirque du Trièves.

L’unité compte six communes peu peuplées et fait partie des unités les moins urbanisées du département. On y trouve cependant deux stations de ski, dont une appartient au village station de Gresse-en-Vercors, et représente un des lieux isérois de villégiature, privilégié pour ses paysages de qualité renvoyant à un cadre « rural-patrimonial ».

Ses paysages, dominés par les falaises du Vercors, sont essentiellement composés de boisements poussant en grande partie sur les versants de la chaîne du Vercors et de prairies pâturées. Les villages et hameaux préservés d’un développement trop fort constituent pour chacun d’entre eux des cartes postales emblématiques des paysages isérois.

Les communes de l'unité paysagèreChâteau-Bernard • Chichilianne • Clelles • Gresse-en-Vercors • Miribel-Lanchâtre • Saint-Andéol • Saint-Guillaume • Saint-Martin-de-Clelles • Saint-Michel-les-Portes

Développement de l’urbanisation et fermeture des paysages

Château-Bernard et Saint-Andéol sont les bourgs de la séquence nord de l’unité paysagère, la plus proche de Grenoble mais une des plus éloignées des connexions routières vers la métropole. Ce qui les rend difficiles d’accès et peu convoitées pour la résidence à l’année. On constate néanmoins des évolutions urbaines en partie dues à la fréquentation touristique, et des évolutions agricoles dues à la déprise.

Développement de l’urbanisation

1965 : Faible urbanisation organisée en bourg et hameaux bien groupés

2020 : Apparition de maisons individuelles et de chalets aux caractéristiques architecturales locales appauvries, en lotissements ou dispersés, à vocation essentiellement touristique

>> Perte de lisibilité de la structure historique et de l’architecture locale, consommation d’espace agricole

 

Évolution des motifs agricoles

1965 : De nombreuses parcelles cultivées, de petite taille mêlées aux prairies, produisent des paysages diversifiés des paysages issues de la polyculture et du polyélevage

2020 :Forte réduction de la surface cultivée, dominance de prairies en grandes parcelles. Les boisements se sont agrandis, les ripisylves se sont épaissies et l’enfrichement se poursuit

>> Fermeture des paysages, homogénéisation des motifs agricoles, forte progression des boisements

Développement de l’urbanisation et fermeture des paysages

Le bourg de Gresse-en-Vercors est le seul village de l’unité disposant d’une station de ski. Les hébergements ont été construits à l’écart du centre-bourg, créant un nouveau noyau urbain en fort contraste. La dynamique s’est poursuivie avec l’implantation de maisons individuelles et chalets à l’architecture également contrastée et banalisante. Dans le même temps, la déprise agricole a conduit à une transformation du modèle agricole et de ses motifs et à une forte progression des boisements, notamment de résineux.

Développement de l’urbanisation

1965 : Urbanisation concentrée en plusieurs noyaux urbains groupés

2020 : Apparition d’immeubles collectifs (station de ski), de maisons individuelles et de chalets aux caractéristiques architecturales locales appauvries, en lotissements ou dispersés, à vocation essentiellement touristique, reliant le centre-bourg et les hameaux. À noter également l’apparition de remontées mécaniques

>> Perte de lisibilité de la structure historique et de l’architecture locale, consommation d’espace agricole

 

Évolution des motifs agricoles

1965 : De nombreuses parcelles cultivées, de petite taille mêlées aux prairies, produisent des paysages diversifiés des paysages issues de la polyculture et du polyélevage

2020 : Forte réduction de la surface agraire, dominance de prairies en grandes parcelles. Les boisements se sont agrandis, les ripisylves se sont épaissies et l’enfrichement se poursuit

>> Fermeture des paysages, homogénéisation des motifs agricoles, forte progression des boisements

PROPOSITIONS D’OBJECTIFS DE QUALITÉ PAYSAGÈRE

Le schéma propose la formulation d’objectifs de qualité paysagère, à vocation pédagogique, qui sont associés à des fiches pratiques PAYSAGE.

Celles-ci illustrent des principes d’aménagements possibles.

Fiche 1

Relief & Eau

Fiche 2

Couvert Végétal

Fiche 3

Agriculture

Fiche 4

Urbanisation & Architecture

Fiche 5

Équipements

Fiche 6

Perceptions

Quelques références locales...

@ labexittem.fr

RÉSIDENCE DE CHERCHEURS IN SITU

Gresse-en-Vercors

Le Labex ITTEM et le Collectif Perce-Neige proposent une résidence de recherche inter et transdisciplinaire où jeunes chercheurs et acteurs locaux co-construisent des questions de recherche-action pour répondre aux enjeux d’un territoire de montagne. Cette première édition s’est déroulée en immersion sur 5 jours à Gresse en Vercors en novembre 2021. Les participants ont expérimenté différentes méthodes de recherche : travail en groupe avec une importante hétérogénéité disciplinaire ainsi qu’avec des acteurs non académiques (acteurs locaux, régionaux, habitants…) par le biais d’enquêtes ou d’ateliers collectifs. La semaine s’est clôturée par une restitution auprès des acteurs du territoire sur les travaux engagés autour des enjeux de transition du territoire. Des pistes de réflexions ont été partagées en fin de résidence notamment sur la mobilité, le tourisme, l’identité des lieux, la valorisation du territoire…

@ site Mairie de Gresse-en-Vercors

URBANISME PARTICIPATIF

Gresse-en-Vercors

Étude en cours : diagnostic en marchant, ateliers de préfigurations, présentation des premiers croquis/esquisses.

Contexte de la commande : depuis 2020, la nouvelle municipalitée souhaite renforcer l’attractivité de la commune tout en améliorant le cadre de vie des habitants.

Plusieurs axes de réflexions : requalifier le centre-bourg, embellir le village, garantir la sécurité des piétons et cyclistes, désimperméabiliser pour une meilleure gestion des eaux pluviales et proposer un aménagement vers plus de frugalité.

Objet : la réalisation d’un plan guide sur les espaces publics du village avec des ateliers de médiations (élus, habitants, services techniques pour la réalisation d’une partie des aménagements en régie), des chantiers participatifs (préfiguration, plantation, réalisation de mobiliers) et de la maîtrise d’œuvre classique pour l’aménagement des liaisons piétonnes et des voiries.

Groupement : Atelier Bivouac (paysagites urbanistes mandataire), Agence Far Paysagistes, bureau d’étude Timel (VRD) et le collectif ETC (architectes constructeurs)

@ site Mairie de Gresse-en-Vercors, site Parc Naturel Régional du Vercors

LA MARQUE « PARC »

Ensemble du territoire du parc naturel régional

« Lancée en 2019 dans le Vercors, Valeurs Parc naturel régional est une marque nationale qui labellise des produits des territoires des Parcs régionaux de France. Cette marque est porteuse des valeurs des Parcs que sont l’attachement au territoire, une forte dimension humaine et sociale, la préservation et la valorisation des patrimoines.

En 2022, près d’une cinquantaine de producteurs bénéficient de la marque Valeurs Parc sur leurs produits. Les audits pour intégrer cette marque se poursuivent chaque année.

Les producteurs marqués Valeurs Parc sont soutenus dans leurs outils de communication : campagnes de communication digitale, dépliants, photos professionnelles, affiches et autres stickers ont été réalisés avec l’aide du Parc du Vercors. Des actions collectives sur les marges de progrès – comme l’agroforesterie – sont proposées régulièrement ».
En parallèle le PNR du Vercors met en place des initiatives visant la marque « Valeurs parc naturel régional » par exemple :

> la sauvegarde de trois races locales : la poule grise du Vercors, la vache Villard de Lans, le cheval du Vercors