Ce territoire rural et montagnard correspond au cœur du massif préalpin de la Chartreuse, où le caractère confidentiel et intime des paysages s’explique par le relief, la dominance des boisements de conifères et la qualité des clairières. Les sommets rocheux émergeant au-dessus des alpages et des forêts de montagne sont autant d’images de marque du territoire. Cette présence du minéral forme des silhouettes qui veillent sur l’ensemble de la Chartreuse et constituent de fameux repères.
La Chartreuse de Saint-Pierre comprend deux sillons orientés nord / sud :
Les gorges du Guiers Vif, les cols et certains sommets emblématiques du massif comme la Dent de Crolles et Chamechaude forment les limites de cette unité paysagère.
Le bâti se concentre dans les clairières ouvertes et entretenues par les activités agricoles, où les espaces pâturés et de fauche prédominent.
Les paysages chartrousins sont empreints de l’activité de différents ordres monastiques, dont les chartreux qui ont marqué ce territoire de leurs influences.
Les communes de l'unité paysagèreEntre-deux-Guiers • La Sure en Chartreuse • Le Sappey-en-Chartreuse • Plateau-des-Petites-Roches • Proveysieux • Saint-Christophe-sur-Guiers • Saint-Ismier • Saint-Joseph-de-Rivière • Saint-Laurent-du-Pont • Saint-Pierre-d’Entremont • Saint-Pierre-de-Chartreuse • Sainte-Marie-du-Mont • Sarcenas
La commune de Saint-Pierre-de-Chartreuse a connu des évolutions urbaines et paysagères où les pratiques agricoles ont laissé la place au développement du bâti et aux activités touristiques de loisirs.
1960 : Urbanisation concentrée au cœur du village et en hameaux. Au sud-ouest du bourg, des bâtiments d’hébergements collectifs (colonies de vacances, tourisme climatique…) sont présents et fréquentés par les touristes.
2020 : Extension urbaine (agrandissement de l’enveloppe bâtie avec des lotissements et des maisons individuelles isolées), abandon des bâtiments d’hébergements collectifs et développement touristique (multiplication et diversification des équipements).
>> Paysage de village-station familiale de moyenne montagne
1960 Vastes clairières pâturées autour du village et des hameaux.
2020 épaississement du couvert boisé et diminution des surfaces pâturées.
>> Paysage à dominance forestière dans lequel la lisière tend à se rapprocher des habitations
Les paysages du Planolet illustrent les tendances d’évolution d’un territoire de moyenne montagne, où les pratiques pastorales ont laissé la place aux activités touristiques et de loisirs.
1960 : Vaste espace ouvert pâturé autour de la D512 et boisements sur les pentes.
2020 : Développement des boisements et présence de coupes franches géométriques pour les pistes et les remontées mécaniques. Création de pistes d’exploitation forestière.
>> Paysage à dominance forestière façonné par la création des pistes de ski et qui tend à se fermer
1960 : Présence de quelques constructions isolées au sein des pâtures.
2020 : Développement des constructions résidentielles et des bâtiments techniques (téléski, billetterie, etc.) Le premier téléski date de1962. Aujourd’hui, 31 km de pistes de ski sur l’ensemble du domaine de Saint-Pierre-de-Chartreuse, un espace de freestyle ainsi que des sentiers de randonnée, vtt, parapente, trail, etc.
>> Paysage de domaine skiable de taille moyenne en transition pour accueillir les pratiques estivales
Le schéma propose la formulation d’objectifs de qualité paysagère, à vocation pédagogique, qui sont associés à des fiches pratiques PAYSAGE.
Celles-ci illustrent des principes d’aménagements possibles.
Sarcenas
Le pôle touristique du Col de Porte – Charmant Som constitue un site majeur en matière d’offre de loisirs de proximité. Entre 2018 et 2019, des aménagements ont été réalisés sur la route du Charmant Som (6 km) entre le col de Porte et le parking du Charmant Som.
Cette route traverse la forêt domaniale de Grande Chartreuse, labellisée Forêt d’Exception® depuis 2015 pour ses exceptionnelles valeurs paysagères, patrimoniales, historiques liées à la présence des Chartreux depuis 1084, pour l’excellente qualité de ses bois reconnus AOC et pour sa richesse en biodiversité. C’est la plus grande forêt domaniale des Alpes avec 8 500 ha.
Pour améliorer l’accueil du public et faire découvrir cette forêt exceptionnelle, différents aménagements ont été entrepris : création d’une aire de pique-nique abritée, installation d’une esplanade paysagère et de panneaux d’interprétation. Les travaux ont permis également de préserver certaines zones de ce site très fréquenté et d’organiser les stationnements.
Saint-Pierre-de-Chartreuse
Les circuits des sculptures monumentales, créés initialement par l’association ‘l’Ephémère’, sont aujourd’hui valorisés par l’office de tourisme en tant que parcours artistiques.
Le processus de création artistique se tient dans l’espace public, à la vue de tous. L’œuvre est créée pour le lieu choisi en résonance avec le site et en associant les habitants du hameau dans le parti pris de l’œuvre, l’implantation… Pas de thème particulier imposé mais l’inspiration que les lieux suscitent à l’artiste (ambiances, paysages, histoires…).
Un dépliant proposant 3 possibilités de parcours a été édité, de sculpture en sculpture (court, moyen ou long), que ce soit à pied, à vélo ou en voiture. Les sculptures ont été équipées de QR Code en 2017, permettant d’avoir sur place à partir d’un smartphone, un commentaire et des informations sur l’œuvre et l’artiste.
Apremont (Savoie)
L’aménagement paysager du col du Granier (2014-2018) a été lancé par la commune d’Apremont et en lien avec le Parc naturel régional de Chartreuse, suite à l’étude « Maîtrise et amélioration de la qualité paysagère des cols et gorges de Chartreuse (2012-2014) ».
Ce col, jusqu’à présent peu organisé (présence historique d’une auberge), a ainsi été requalifié pour assurer l’accueil des touristes très nombreux à arpenter ce site stratégique et pour valoriser les attraits paysagers du lieu : points de vue exceptionnels sur le Granier et le Mont-Blanc, etc.
Le stationnement a été réorganisé pour libérer des espaces piétons de détente et de contemplation. Le bois et la pierre ont été privilégiés dans les aménagements pour révéler la présence du minéral et de la forêt dans le massif de la Chartreuse.
Situé au sud du massif de la Chartreuse, ce territoire se décline en balcons d’orientations différentes qui s’inclinent jusqu’aux rives de l’Isère, où des vues remarquables s’ouvrent sur l’agglomération grenobloise et le massif du Vercors.
Les paysages vallonnés forment des clairières ouvertes et habitées à mi-pente des versants boisés, surplombés par des alpages et des sommets rocheux. Les espaces agricoles sont dominés par les prairies et les vergers plantés au niveau de la lisière forestière.
Le bâti, initialement groupé en villages et en hameaux, s’est développé le long des routes sinueuses et mêle architecture traditionnelle et contemporaine.
Ce territoire attractif entretient des liens forts avec l’agglomération grenobloise grâce aux routes et aux vallées qui s’immiscent entre les reliefs inclinés caractéristiques des synclinaux perchés de la Chartreuse.
Les communes de l'unité paysagèreCorenc • Fontanil-Cornillon • Le Sappey-en-Chartreuse • Mont-Saint-Martin • Proveysieux • Quaix-en-Chartreuse • Saint-Egrève • Saint-Martin-le-Vinoux • Sarcenas
La commune de Quaix-en-Chartreuse, composée de plusieurs noyaux bâtis, a connu des évolutions urbaines et paysagères en lien avec l’implantation des nouvelles constructions et le développement des boisements.
Entre 1960 et aujourd’hui, des exploitations agricoles se sont installées à proximité des espaces bâtis et les quelques parcelles cultivées ont évolué en prairie.
1960 : Urbanisation concentrée en villages groupés et hameaux ainsi qu’en bâtiments agricoles isolés.
2020 : Apparition de maisons individuelles / lotissements autour des tissus bâtis anciens et le long des axes routiers, créant ainsi des continuités urbaines.
>> Perte de lisibilité de la structure historique, formation de continuums urbains et mitage des paysages
1960 : La végétation sous forme de boisements sur les versants, dans les creux du relief occupés par les ripisylves et au cœur des espaces agricoles (bocage de montagne et arbres isolés), structure et ceinture les paysages ouverts.
2020 : Les boisements se développent dans les pentes. Les ripisylves et les haies bocagères s’épaississent et certaines parcelles agricoles ont évolué en boisement.
>> Fermeture des paysages et consommation d’espace agricole
Le schéma propose la formulation d’objectifs de qualité paysagère, à vocation pédagogique, qui sont associés à des fiches pratiques PAYSAGE.
Celles-ci illustrent des principes d’aménagements possibles.
Quaix-en-Chartreuse
Des travaux de requalification des espaces publics ont été réalisés pour sécuriser les circulations piétonnes dans le village et offrir aux habitants des espaces extérieurs qualitatifs.
Ce projet ‘Cœur de village’ a consisté à mettre en retrait le mur de soutènement du jardin de la cure et à supprimer les places de parking au pied du mur de l’église en créant un espace public végétalisé et des stationnements vélos.
Les cheminements piétons vers la salle polyvalente ont été confortés notamment par la suppression de places de stationnement le long de la route départementale.
Si certaines places de parking ont été retirées au cœur du village, de nombreux espaces de stationnement sont présents dans le village et sont amplement suffisants pour accueillir et satisfaire les automobilistes.
Proveysieux
Grâce à des habitants bénévoles et selon les techniques constructives locales, un four à pain a été construit sur une parcelle communale, à proximité de la salle des fêtes du village.
Ce projet de co-construction avait pour objectifs de créer un lieu de convivialité au cœur de la commune et d’offrir aux générations futures cet élément bâti comme patrimoine local.
Excepté le ciment et les moellons pour le gros œuvre, tous les matériaux ont été collectés sur place. Les pierres de taille viennent du chemin du Petit Sappey, les dalles, de l’ancienne carrière de Charpenet et le bois de charpente de Saint-Pierre-d’Entremont. Le four, démonté pierre par pierre à Sarcenas, a pris place au sein de cette nouvelle construction.
Quaix-en-Chartreuse
Installé dans une ancienne bâtisse au cœur du village, occupée auparavant par les bureaux de la communauté de communes des Balcons sud de Chartreuse, le Quaix Working a ouvert ses portes en 2019 pour offrir un espace de travail partagé aux populations locales. Ce lieu permet également aux indépendants et autres travailleurs de mutualiser les outils bureautiques et de se retrouver dans un espace convivial tout en restant sur le territoire. Les habitants peuvent ainsi travailler à proximité de leur lieu d’habitation, sur des durées de location au choix et limiter ainsi les déplacements pendulaires vers la vallée de l’Isère et l’usage de la voiture.
Adossé aux barrières rocheuses formant le cœur du massif préalpin de la Chartreuse, le plateau de Ratz appartient géologiquement à l’extrémité méridionale du Jura.
Ce territoire, reliant la vallée de l’Isère à la plaine des Deux-Guiers par le col de la Placette, s’incline vers le sud où des vues remarquables s’ouvrent sur les contreforts du Vercors.
Les paysages vallonnés forment des clairières ouvertes et habitées au pied et à mi-pente des versants boisés, surplombées par des alpages et des falaises sommitales. Le bocage de montagne structure les espaces agricoles, dominés par les prairies et les vergers. Des cultures notamment de maïs ponctuent les paysages agraires et marquent l’identité du plateau.
Le bâti groupé en villages et en hameaux s’insère dans un maillage dense de petites routes et de chemins.
Relativement à l’écart des axes majeurs de circulation et malgré la proximité des grandes agglomérations, ce territoire connaît un développement urbain limité où les caractéristiques bâties et la qualité des paysages ruraux de montagne ont été préservées.
Les communes de l'unité paysagèreLa Buisse • La Sure en Chartreuse • Mont-Saint-Martin • Saint-Joseph-de-Rivière • Voreppe
La-Sure-en-Chartreuse, commune nouvelle résultant de la fusion de Saint-Julien-de-Ratz et Pommiers-la-Placette, a connu des évolutions urbaines et paysagères en lien avec l’implantation des nouvelles constructions et le développement des boisements. Entre 1960 et aujourd’hui, de nombreuses exploitations agricoles se sont installées à proximité des espaces bâtis.
1960 : Territoire peu urbanisé, où le bâti est concentré en villages groupés et en hameaux ainsi qu’en bâtiments agricoles isolés.
2020 : Apparition de maisons individuelles / lotissements autour des tissus bâtis anciens et le long des axes routiers, créant ainsi des continuités urbaines.
>> Perte de lisibilité de la structure historique, formation de continuum urbains et mitage des paysages
1960 : La végétation, sous forme de boisements sur les versants, de forêts, de bocage de montagne et d’arbres isolés au cœur des espaces agricoles, structure et ceinture les paysages ouverts du plateau.
2020 : Les ripisylves et les haies bocagères s’épaississent et certaines parcelles agricoles ont évolué en boisement.
>> Fermeture des paysages et consommation d’espace agricole
Le schéma propose la formulation d’objectifs de qualité paysagère, à vocation pédagogique, qui sont associés à des fiches pratiques PAYSAGE.
Celles-ci illustrent des principes d’aménagements possibles.
La-Sure-en-Chartreuse
5 familles ont acquis cette bâtisse pour réaliser un habitat collectif permettant de mutualiser les espaces extérieurs et intérieurs ainsi que les moyens matériels et humains.
Un chantier de réhabilitation en autoconstruction est en cours ainsi que l’aménagement du jardin comme lieu de production expérimentale (potager, ruche, etc.).
Les objectifs étant de préserver le patrimoine bâti, entretenir et prendre soin de la forêt et se mettre en lien avec les acteurs locaux pour faire vivre ce projet.
Des chantiers participatifs et des visites du lieu sont régulièrement organisés pour faire découvrir ce lieu de vie et inspirer d’autres personnes intéressées par ce type de projet coopératif.
Parc naturel régional de la Chartreuse
Le PNR de Chartreuse a lancé en 2016 une opération scientifique participative et innovante autour des semences de fruits et légumes oubliées en partenariat avec le Centre de Ressources de Botanique Appliquée (CRBA) et l’association Jardins de Mémoires Montagnes (JMM).
Il s’agit de se réapproprier un patrimoine oublié et de le réinvestir dans une économie alimentaire locale pour le futur mais également de devenir moins dépendant de l’achat de semences hybrides industrielles et ainsi de répondre aux enjeux du changement climatique.
Les recherches en archives ont permis de répertorier 399 espèces qui recouvrent 1409 variétés dont 151 variétés locales originaires du massif ou cultivées depuis un certain nombre d’années en Chartreuse.
En 2022, les semences et greffons de 88 variétés locales et régionales ont été retrouvés et conservés et sont maintenant multipliés sur le territoire.
Depuis 2016, des échanges de graines et semences locales entre les habitants et les acteurs du territoire sont possibles via la plateforme « Sharetreuse ».
La Buisse
En 2008 et en 2009, Le Pic Vert* a mené en collaboration avec la commune de La Buisse, le collectif Chartreuse propre et le Parc naturel régional de Chartreuse, plusieurs opérations de nettoyage des décharges sauvages sur le site du Grand Ratz.
Plus de 30 tonnes de déchets ont été évacuées, triées et recyclées. Afin de garantir la propreté du site, Le Pic Vert a créé, après son nettoyage, une mare pédagogique puis une cabane observatoire. Des nichoirs ont été installés ainsi qu’un hôtel à insectes. Ce site de plusieurs hectares, dont la gestion est assurée par le Pic Vert, a ensuite été labellisé Espace Naturel Sensible (ENS).
* Association locale qui œuvre pour la connaissance et la protection de la faune, de la flore, des milieux naturels, des paysages et lutte contre toutes les formes de pollution et nuisances.
Adossé aux barrières rocheuses délimitant le cœur du massif de la Chartreuse, le plateau des Petites Roches, au pied de la Dent de Crolles, forme un balcon sur le Grésivaudan.
Le territoire est composé d’un replat ouvert et habité, inséré entre des versants boisés et des falaises vertigineuses. Les vues depuis ce balcon naturel sont exceptionnelles et tournées vers les hauts sommets de la chaîne de Belledonne.
Le plateau des Petites Roches est connecté au cœur de la Chartreuse par le col du Coq et relié à la vallée de l’Isère par des routes sinueuses et escarpées. Le funiculaire de Saint-Hilaire offre un accès spectaculaire et plus direct pour rejoindre le plateau depuis le Grésivaudan.
Le bâti, initialement groupé en villages et en hameaux, s’est développé le long de l’unique axe routier (RD 30) et mêle architecture traditionnelle et contemporaine.
Ce territoire doit son attractivité principalement à la pratique de sports de plein air notamment le parapente où l’aire de décollage et l’organisation annuelle de la Coupe Icare (Festival de vol libre créé en 1974) marquent l’identité du plateau.
Les communes de l'unité paysagèreChapareillan • Plateau-des-Petites-Roches • Sainte-Marie-du-Mont
Plateau-des-Petites-Roches, commune nouvelle résultant de la fusion de Saint-Bernard-du-Touvet, Saint-Hilaire-du-Touvet et Saint-Pancrasse, a connu des évolutions urbaines et paysagères en lien avec l’implantation des nouvelles constructions et le développement des boisements.
Entre 1974 et aujourd’hui, des exploitations agricoles de taille importante, se sont installées à proximité des espaces bâtis et les parcelles cultivées ont évolué en prairies.
1974 : Urbanisation concentrée en villages groupés et hameaux ponctuant la route départementale RD 30.
2020 : Apparition de maisons individuelles de type chalet de montagne, de lotissements et d’équipements touristiques entre les tissus bâtis anciens, créant ainsi des continuités urbaines.
>> Perte de lisibilité de la structure historique et formation de continuums urbains
1974 : La végétation sous forme de boisements sur les versants, de bocage de montagne et d’arbres isolés au cœur des espaces agricoles, structure et ceinture les paysages ouverts du plateau
2020 : Création de pistes forestières pour les activités sylvicoles. Les boisements se développent dans les pentes. Les ripisylves et les haies bocagères s’épaississent. Les boisements au cœur des espaces agricoles et habités forment des coupures d’urbanisation.
>> Avancée des boisements au cœur des espaces ouverts initialement agricoles. Fermeture des paysages et perte de lisibilité des silhouettes villageoises. Développement de l’exploitation forestière.
Le schéma propose la formulation d’objectifs de qualité paysagère, à vocation pédagogique, qui sont associés à des fiches pratiques PAYSAGE.
Celles-ci illustrent des principes d’aménagements possibles.
Plateau-des-Petites-Roches / Lumbin / Crolles
Construit entre 1920 et 1923, le funiculaire de Saint-Hilaire- du-Touvet a été, au début du XXe siècle, le principal moyen de déplacement pour les habitants du plateau qui souhaitaient se rendre dans la vallée du Grésivaudan. Il a été également utilisé pour desservir les sanatoriums du plateau des Petites Roches et pour le transport des marchandises et des matériaux de construction.
Ce transport par câble, situé sur le flanc sud-ouest du massif de la Chartreuse avec une pente de 83 %, est le funiculaire qui a la plus forte déclinaison de France.
Jusqu’à présent, cet équipement était utilisé toute l’année par les touristes et les parapentistes pour rejoindre l’aire de décollage sur le plateau.
Suite à des intempéries survenues en décembre 2021, entraînant des dégâts importants sur les rails et la gare de départ (Lumbin), le funiculaire n’est plus en activité. à ce jour, des travaux de sécurisation ont été réalisés.
Plateau-des-Petites-Roches
Situé à St-Bernard-du-Touvet (commune du Plateau-des-Petites-Roches), l’ancien monastère de Saint-Benoît comprenant un ensemble rural au bâti caractéristique de la Chartreuse (une habitation groupée à une grange) a été requalifié pour offrir un lieu de vie culturel sur le plateau.
Entre 2019 et 2021, des travaux ont ainsi été entrepris pour créer ce nouveau lieu public et accueillir deux structures complémentaires :
Ce projet de territoire permet de créer du lien social au cœur des bourgs ruraux du plateau et de doter les acteurs culturels locaux d’un lieu de travail et d’expression.
Plateau-des-Petites-Roches
Une nouvelle salle multisports a été construite sur le plateau. Elle comprend un espace multisports de 623 m² adapté pour la pratique du tennis, du volley-ball, du basket-ball, du handball et du badminton et un dojo de 90 m² (lieu consacré aux arts martiaux).
Destiné aux écoliers du plateau et aux associations locales, ce nouveau bâtiment nommé ‘Le Plateau’ permet de réunir les habitants pour pratiquer des activités sportives et culturelles.