De grandes plaines agricoles structurées par les terrasses glaciaires, encadrées de coteaux boisés
L’ensemble paysager se compose de deux structures distinctes: les plaines de Bièvre et du Liers séparées par la colline centrale du Banchet, et la plaine de Beaurepaire, plus diversifiée, aux reliefs marqués, aux ripisylves apparentes et aux cultures mosaïques, maraîchères et arboricoles
Des noyaux urbains disposés sur les fronts des terrasses alluviales et sur les pieds des coteaux, des fermes isolées installées dans la plaine et des extensions urbaines qui montent sur les coteaux ou s’étendent dans les plaines notamment le long des axes routiers existants
Des cultures de grande production céréalière et maïsicole produisant des paysages d’openfield dans les plaines, en contraste avec les paysages bocagers de l’est et ceux de la plaine de Beaurepaire
Des grandes zones d’activités émergeant des plaines ouvertes, comme des îles dans une vaste mer agricole, reliées par des infrastructures de transport rectilignes interrompant les continuités écologiques
Des constructions patrimoniales agricoles en terre crue et galets regroupées en fermes isolées et dans les bourgs, et de nombreux châteaux situés en balcon sur les coteaux, au milieu des prairies bocagères symboliques des « Terres de Berlioz »
« La plaine de Bièvre et son prolongement jusqu’à Sardieu et Marcilloles, est l’espace cultivé d’un seul tenant le plus vaste du département. Un simple coup d’œil sur la carte révèle la profonde singularité de ce damier de cultures d’une vingtaine de milliers d’hectares aux formes géométriques par rapport à tout ce qui l’entoure : grandes masses forestières sur les côtes qui la ceinturent et urbanisation regroupée sur son pourtour comme au bord d’une mer intérieure. »
« La plaine du Liers présente les mêmes caractères que celles de Bièvre et de la Côte-Saint-André, dont elle n’est séparée que par la colline du Banchet. La ressemblance est telle qu’elle ne semble faire avec elles qu’un seul et même espace voué aux grandes cultures, sur lequel serait posée la mince échine de la colline du Banchet. »
« Le contraste de cette longue côte [la colline du Banchet] d’une trentaine de kilomètres de longueur avec les deux grandes plaines céréalières qui la bordent au nord et au sud est total et en fait une île qui est elle-même divisée en deux parties très différentes.
La partie orientale de la côte, entre le point culminant du mont Follet, à 773 m, et la RN85, se trouve entièrement recouverte et dominée par une châtaigneraie très dense et quasi impénétrable. »
« La partie orientale de la plaine, dans un rayon de quatre kilomètres autour de Beaurepaire, prolonge les paysages de la plaine de Bièvre, tandis que sa partie ouest, à partir de Pact et de la ligne du TGV Sud-Est jusqu’à Chanas se révèle plus diverse, notamment avec l’apparition graduelle des vergers caractéristiques de la vallée du Rhône. »
« Natif de l’Isère, comme ma compagne, nous nous sommes installés dans la ferme de mes grands-parents à Saint-Siméon-de-Bressieux il y a une quinzaine d’années, ma femme en 2008 et moi en 2013. Il n’y avait plus aucune activité agricole depuis des années, on avait une quarantaine d’hectares à nos débuts et aujourd’hui nos terres agricoles s’élèvent à 110 hectares. On a fait la conversion de toute notre exploitation en bio en 2015. L’exploitation a commencé par l’élevage des brebis, avec 80% de ventes directes, puis on s’est peu à peu diversifié. Nous produisons également aujourd’hui du pain, de la farine, des légumineuses type lentille, pois chiches, haricots secs.
« On est assez proches de tout type de paysages, les forêts avec les Chambarrans par exemple, les montagnes bien sûr, il ne manque que la mer ! ».
De la ferme, on peut voir tous les principaux sommets de l’Isère, bien sûr nous sommes au premier plan des massifs de la Chartreuse et du Vercors mais on arrive aussi à apercevoir les hauts sommets enneigés de l’Oisans. On est assez proches de tout type de paysages, les forêts avec les Chambaran par exemple, les montagnes bien sûr, il ne manque que la mer ! Saint-Siméon se positionne au carrefour des 3 grandes centralités urbaines : 1h en voiture de Grenoble, de Lyon et de Valence. On est sur les coteaux de la grande plaine de Bièvre avec des paysages vraiment caractéristiques. Nous nous situons en hauteur, sur des dépôts de moraines de l’ancienne ère glaciaire. Plus récemment, on voit encore le témoignage des premiers remembrements des années 70 par de vastes parcelles cultivées à perte de vue. Il n’y a presque plus d’arbres, seulement quelques arbres isolés sans boisement ni haie venant fermer le paysage pour laisser place à la mécanisation. Un retour à des paysages davantage fermés dans les plaines de la Bièvre, avec des haies abritant une riche biodiversité, retenant l’eau de façon naturelle, amenant la fraîcheur en été, serait un idéal à atteindre mais nous en sommes encore loin. La plaine étant vallonnée à certains endroits, les changements de relief viennent couper la monotonie de ce paysage plat des plaines.
« Aujourd’hui, sur les coteaux de la plaine de Bièvre, en allant vers les contreforts des Chambarrans, il n’y a pratiquement plus d’élevage et on en voit les traces sur les paysages boisés ».
Ce paysage a également beaucoup changé dans les années 80 avec la mise en irrigation des parcelles agricoles. La monoculture du maïs avec très peu de céréales aujourd’hui en est le témoin. L’irrigation dans le paysage est encore visible aujourd’hui avec les grandes rampes d’irrigation traversant l’entièreté d’une parcelle par exemple. De plus, aujourd’hui, sur les coteaux de la plaine, en allant vers les contreforts des Chambaran, il n’y a pratiquement plus d’élevage et on en voit les traces sur ces paysages davantage boisés. La forêt reprend ses droits avec des parcelles anciennement orientées vers l’élevage qui s’enfrichent aujourd’hui. Les animaux ne pâturent plus sur ces hauteurs, ce ne sont presque que des près de fauches. Il y a de moins en moins d’agriculteurs sur les coteaux du fait du coût élevé pour l’exploitation des parcelles. Si on compare aux parcelles en plaine, c’est nettement moins avantageux financièrement parlant d’être sur les coteaux.
C’est vrai que notre façon de fonctionner et de penser notre modèle agricole, avec une agriculture bio d’élevage et de céréales, est un petit peu contraire au paysage agricole dominant de la plaine marquée par de grandes exploitations agricoles en monoculture de maïs. Notre position retirée par rapport à la plaine nous permet encore de faire de l’élevage, de faire pâturer nos brebis sur les coteaux de Saint-Siméon, de pratiquer plusieurs types de culture. De surcroît, nous réalisons des travaux d’entretien des haies qui bordent nos parcelles mais c’est notre état d’esprit et notre façon de penser l’agriculture de nos jours. Nous nous chauffons au bois donc on utilise les robiniers faux acacia en bordure de parcelles comme bois de chauffe.
« Les périodes de sécheresse étant plus importantes avec des températures proches des 40, nous sommes obligés de nous adapter à ce changement de climat ».
Depuis 5 ans, les périodes de sécheresse étant plus longues et plus importantes aujourd’hui avec des températures proches des 40 pendant plusieurs jours, nous sommes obligés de nous adapter à ce changement de climat. Par exemple, depuis peu, les éleveurs laitiers autour de chez nous refont des couverts fourragers pour alimenter les troupeaux en plus de leur culture principale annuelle ayant peu donnée à cause de la chaleur prolongée. La ressource en eau suffit encore aujourd’hui pour les cultures et le troupeau, c’est surtout le pâturage en été qui devient compliqué. On est obligé de redonner du foin aux brebis de plus en plus tôt dans l’été à cause du manque d’herbe. L’adaptation à ces périodes sèches est une des solutions pour l’agriculture à venir avec l’utilisation de nouvelles plantes moins gourmandes en eau mais cela reste tout récent. à voir si cela changera même dans la plaine de Bièvre… ».
L’ensemble paysager des Plaines de Bièvre et du Liers est composé de différentes structures paysagères : les plaines de Bièvre et du Liers, mais aussi le Banchet, la grande colline centrale qui accueille la Côte-Saint-André, et la plaine de Beaurepaire qui les prolonge.
« La plaine de Beaurepaire, située en grande partie sur le département de la Drôme, prolonge les plaine de Bièvre et du Liers. Elle se distingue de ces deux dernières par un relief un peu plus irrégulier, un réseau hydrographique plus présent (vallée de l’Oron, de la Deroy et du Dolon), un parcellaire plus petit, en partie occupé par des prairies et parfois souligné par un bocage qui suit les ruisseaux. »
« Vallée fossile, la plaine de Bièvre a un réseau hydrographique réduit au minimum.
Autrefois peu fertile et sèche la plaine de la Bièvre a été longtemps couverte de forêts.
Aujourd’hui on pompe la nappe pour irriguer les grandes cultures (céréales, prairies artificielles, maïs). »
Les plaines de Bièvre, du Liers et de Beaurepaire ayant été façonnées par les glaciers, et non pas par l’érosion de cours d’eau, on les qualifie de vallées «sèches». Néanmoins, quelques cours d’eau les sillonnent, issus des plateaux de Chambaran et de Bonnevaux, mais l’irrigation des plaines ne leur est pas due.
« Les glaciers du Rhône et de l’Isère se sont rejoints au niveau du Banchet, l’un creusant la plaine du Liers, l’autre la plaine de Bièvre. Une moindre érosion, due à une plus faible épaisseur de glace au niveau de leur coalescence, est à l’origine de cette dorsale qu’est le Banchet. »
« La plaine actuelle, large, plate et uniforme, est constituée d’alluvions fluvio-glaciaires et fluviatiles. »
Dans ces paysages, l’empreinte de la géologie est très importante. La carte montre très bien les glissements des glaciers qui ont formé les plaines et le Banchet. L’occupation du sol lui est due en grande partie : l’agriculture, l’élevage et les boisements sont très logiquement situés sur les parties les plus propices à leur implantation (voir en détail dans les chapitres suivants).
Bien que la vue en plan soit très parlante, la perception des paysages sur site peut parfois être troublante au premier abord. En effet, si la plaine du Liers et la plaine de Bièvre sont parfaitement lisibles, leurs structures ne sont pas si simple et la perception de ses paysages s’en trouve affectée. On pourrait s’attendre à voir la plaine d’un bout à l’autre mais les petites variations du relief, dues aux seuils des terrasses changent complètement sa perception, dont les paysages paraissent parfois cloisonnés.
Au premier abord, l’ensemble paysager des plaines de Bièvre et du Liers apparaît de manière caricaturale, dénudée, sans végétation si ce n’est sur les coteaux de la colline du Banchet ou sur les escarpements des plateaux de Bonnevaux et de Chambaran.
Mais cette caractéristique est à nuancer, différents secteurs se dessinent en observant la végétation :
« La partie orientale de la côte [la colline du Banchet], entre le point culminant du mont Follet, à 773 m, et la RN85, se trouve entièrement recouverte et dominée par une châtaigneraie très dense et quasi impénétrable. Les quelques clairières qui y sont ouvertes ne laissent pas s’échapper le regard et ne rendent que plus impressionnante la fermeture de l’espace. »
« Seuls quelques arbres et quelques alignements, comme les platanes qui accompagnent la route des Crozes à la Côte-Saint-André, témoignent encore des milliers d’arbres qui accompagnaient les grandes lignes droites à travers les bois et les taillis d’immenses espaces peu exploités. Les tracés demeurent. Dans la Plaine de Bièvre, une partie du réseau des haies de l’ancien bocage témoigne encore de la haute tradition dont la foire de Beaucroissant, première foire européenne du bétail est toujours emblématique. »
« Les motifs du relief sont plus sensibles, le réseau des chemins plus dense, la végétation plus diversifiée, notamment dans la vallée du Dollon, avec ses peupleraies et son bocage. »
En lien avec ses sols fertiles, le territoire accueille principalement des grandes cultures dont les plus présentes sont le maïs et le blé. On retrouve d’autres couverts comme des vergers (noix de Grenoble), présents ponctuellement sur tout l’ensemble et du maraichage à l’Ouest, ou encore des champs de tournesol et des cultures fourragères.
On retrouve également des paysages prairiaux bocagers sur les espaces les plus en pente et en périphéries Nord/Est/Sud-Est de l’ensemble.
Les Plaines de Bièvre et du Liers sont donc dominées par des paysages agricoles céréaliers, mais on retrouve une certaine diversité dans la mosaïque culturale de l’ensemble.
« Elle [la plaine] se resserre pour ne plus mesurer que 4 kilomètres environ de largeur, contre six ou sept précédemment, entre les collines de Taravas au nord et le petit plateau, au sud, sur lequel apparaissent les vergers, principalement de pommiers. Cette réduction de calibrage permet des perspectives plus rapprochées sur une diversité plus affirmée. […]
L’arboriculture, avec ce qu’elle implique comme environnement, en particulier les serres, annonce nettement les ambiances plus jardinées de la vallée du Rhône. »
Le sud-est de l’ensemble est occupé par de nombreux vergers de noyers, dans le secteur de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs.
Bien que le pays de Saint-Geoirs, c’est-à-dire le nord de l’ensemble paysager voisin des Collines du Pays de Saint-Marcellin, ait toujours été le support de noyeraies, leur présence dans la plaine de Bièvre est récente. Cette caractéristique n’apparaît pas dans les Chemins du paysage de 2002 et les dires des acteurs locaux le confirment.
Les paysages de l’ensemble paysager sont avant tout des paysages de grandes cultures, mais les prairies ne sont pas absentes. Elles se font discrètes, situées sur les parties en hauteur ou sur les pentes des côtes, délaissées par les grandes cultures. L’exemple du petit monticule de Saint-Hilaire-de-la-Côte, la seule butte de la plaine de Bièvre, le montre bien.
Face aux grandes cultures, seules les cultures de productions labellisées peuvent espérer persister. C’est pourquoi on trouve encore des prairies, favorisées par les labels Emmental et Saint-Marcellin, des élevages avicoles (label Volailles de la Drôme) et des noyeraies, dont la plantation est motivée par l’engouement pour la noix et l’AOP Noix de Grenoble.
« Dans la partie orientale de la plaine du Liers, à l’est de la RD 518, on retrouve le même type d’espaces que dans la plaine de Bièvre, entièrement dépourvus d’habitat. »
« Une urbanisation regroupée sur son pourtour comme au bord d’une mer intérieure. »
« Les villages d’Apprieu, Colombe, Grand-Lemps et Béve- nais, sur l’adret, ressemblent à des ports au bord d’une mer intérieure. »
« Sur ce balcon monumental, d’où la vue s’étend, par-delà la plaine, jusqu’aux Alpes, s’est installée la ville de la Côte [Saint-André], qui occupe une position privilégiée, autour de son château, à la fois forteresse et palais résidentiel, et rayonne ainsi sur le pays alentour. »
L’architecture vernaculaire (communément répandue dans un périmètre, dans une période donnée) est très perceptible dans les paysages de l’ensemble paysager, caractérisée par des bâtiments simples mais imposants, d’un seul tenant, aux toits à deux pans et faible pente, couverts de tuiles canal ou écaille. Les murs sont construits en pisé et galets disposés en chevron lorsqu’ils sont apparents.
Pour plus d’informations :
https://culture.isere.fr/page/la-construction-en-pise-en-isere
La plupart des extensions résidentielles et les zones d’activités récentes se distinguent fortement des noyaux urbains historiques, par leur implantation urbaine ou leurs caractéristiques architecturales. Elles s’étendent généralement dans la plaine, sur les terres agricoles de qualité, ou grimpent sur les coteaux.
Parfois, les caractéristiques architecturales sont reprises dans les volumes et les toitures, comme ci-dessous, mais les constructions restent implantées au milieu de leurs parcelles, consommant l’espace agricole.
Les Zones d’Activités Économiques sont implantées dans la plaine, sur les grands axes de circulation, comme ici sur la D519, sans aucune préoccupation des caractéristiques architecturales locales, marquant fortement le paysage de leur empreinte banalisée.
Le territoire dispose d’un réseau routier important, dont les répercussions sur les paysages sont nettement visibles.
Avant tout, l’urbanisation a pu se développer facilement, influencée par la proximité de la métropole grenobloise, produisant des paysages parfois surprenants à caractère périurbain. Les secteurs les plus proches de Grenoble, l’est de la plaine de Bièvre, sont relativement construits, formant des chapelets de villages et hameaux parfois quasi continus, comme sur le sud du Banchet.
La grande RD 119, reliant la vallée de l’Isère à la vallée du Rhône, ou encore à l’A48 et à l’A7, est rythmée par les ronds-points et les ZAE (Zones d’Activités économiques) qui s’y agrègent, formant comme des îles dans la plaine, incongrues, au premier plan des villages situés sur le versant du plateau de Chambaran. Ces « îles » participent fortement à la banalisation des paysages qui font la qualité du cadre de vie des habitants.
« Ce réseau [de haies] est en compétition avec les grandes cultures céréalières et se trouve exposé à une autre dynamique, induite par les infrastructures qui l’occupent. »
Le plus grand de ces îlots urbains, situé sous Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs, est composé de l’aéroport de Grenoble et des zones d’activités qu’il aspire, produisant un fort contraste entre ses grands bâtiments, blancs pour la plupart, et les paysages agricoles environnants.
Les territoires de plaines étant dépourvus de sentier de Grande Randonnée, ils semblent réserver leurs espaces à l’agriculture de grande production, comme si elle ne pouvait susciter l’intérêt des promeneurs, confirmant le caractère très fonctionnel de la plaine aujourd’hui.
Seul le Banchet est traversé par le GR 65, reliant le Rhône aux collines et au lac de Paladru, ce qui confirme en revanche l’intérêt et la destination touristique qu’il représente, agrémenté par la dimension culturelle liée aux « Terres de Berlioz » (cf chapitre suivant). Les premiers paysages observés sont donc ceux des plaines, mais ils ne sont pas utilisés comme des parcours dédiés à la mobilité douce et à la découverte des paysages.
La lecture des paysages est issue de la conjugaison des thématiques observées dans les chapitres précédents. Mais les paysages sont aussi constitués par le regard que l’on porte sur eux et des images que l’on s’en fait, nourris par un imaginaire social et culturel. On ne pourrait donc pas comprendre leur construction sans tenir compte des fondements culturels qui ont forgé leurs représentations sociales.
Voici quelques faits historiques et culturels locaux qui ont marqué les esprits, ont participé à la représentation sociale des paysages et influencent notre manière de les percevoir.
Précurseur de la peinture impressionniste, le peintre hollandais Johan Barthold Jongkind qui séjourna à plusieurs reprises en Nord-Isère, immortalisa dans ses peintures les paysages du Dauphiné. Afin de valoriser ses œuvres et faire découvrir les sites patrimoniaux remarquables du territoire, un circuit intitulé « Dans les pas du peintre Jongkind » a été mis en place.
Avec ses 400 km² de surface dédiée à l’agriculture, le plus grand espace ouvert d’un seul tenant de l’Isère, l’ensemble paysager des Plaines de Bièvre et du Liers fait l’objet d’une représentation socioculturelle de territoire nourricier, de grenier du département, bien qu’il ne soit pas celui qui dispose du plus grand nombre de labels de protection de produits gastronomiques.
Connecté à de grands axes de circulation nationaux, traversé par plusieurs voies ferrées et à proximité de l’agglomération grenobloise, il reste quotidiennement sous les yeux de nombreux isérois, dont les paysages participent activement à l’image d’un territoire nourricier en tant qu’élément culturel à l’échelle du département de l’Isère.
« Campé sur une hauteur, le château féodal de Bressieux témoigne encore, par ses ruines majestueuses en briques roses, du rôle militaire qu’il a joué au Moyen-Age. Magnifique panorama sur les Alpes depuis le haut du donjon.
De la forteresse, édifiée dans la seconde moitié du XIII° siècle, subsistent dans un bon état de conservation les tours portières et le haut donjon cylindrique. » ALPES IS HERE –
www.isere-tourisme.com
« Tout autour du Château [d’Anjou], le parc est omniprésent. Henri et Achille Duchêne vont alléger le style officiel de leur époque, transformant le château en un grand théâtre de la vie sociale et mondaine. Que cela soit dans la galerie ou la salle à manger Renaissance, ils proposent des dessins des vitraux ou des grandes tentures évoquant le théâtre. » ALPES IS HERE – www.isere-tourisme.com